Que ce soit pour explorer une contrée lointaine ou par simple désir d’efficacité, avez-vous opté pour le transport aérien de votre fidèle chien ? Il est primordial de bien se préparer avant d’entamer cette aventure épique avec votre chien.
Voyager en avion peut être une aventure déconcertante pour nos amis à quatre pattes, mais en planifiant à l’avance, on peut rendre le voyage plus agréable pour eux.
Comment partir à l’aventure dans les airs en compagnie de son chien ? Il est primordial de s’informer pleinement en contactant la compagnie aérienne et en consultant l’ambassade du pays où l’on se rend. Les règles concernant le transport et l’accueil des animaux de compagnie peuvent différer d’un établissement à l’autre. En général, les normes se ressemblent assez dans l’ensemble, avec quelques nuances.
Voici les éléments essentiels à maîtriser et ceux à anticiper avant d’embarquer son compagnon canin à bord d’un avion.
Dans quelles situations un chien a-t-il le privilège de voyager en première classe ?
Seuls les chiens de taille modeste ont le privilège de voyager en cabine avec leurs humains. La limite de poids autorisée pour les chiens varie en fonction de la compagnie aérienne, oscillant entre 5 et 10 kg. N’hésitez pas à emmener avec vous un sac de voyage pour rendre votre déplacement plus pratique.
Dans la majorité des compagnies aériennes, les chiens d’assistance sont autorisés à voyager en cabine, peu importe leur poids. Il est bon de garder à l’esprit que les compagnies aériennes telles qu’Air France n’autorisent pas les chiens de races à nez retroussé (comme le Boxer, le Pékinois, le Carlin, etc.) à voyager en cabine. Il est question ici de la menace pesant sur la respiration.
Devons-nous confier notre chien aux entrailles de l’avion lorsqu’on voyage avec lui ?
Si le chien dépasse les limites de poids évoquées plus tôt, il devra voyager en classe soute, parmi les bagages de l’avion. Évidemment, l’animal ne peut pas se promener à sa guise ; il doit être logé dans une cage ou une caisse de transport conforme aux normes de l’IATA (l’Association Internationale du Transport Aérien). Avant de voyager, l’animal à quatre pattes doit être familiarisé avec sa cage de transport et savoir y rester calme.
Si l’envie lui prend de voyager en première classe, le chien devra être expédié par fret.
Il arrive parfois que le chien se voie refuser l’accès à la cabine tout autant qu’à la soute de l’avion. Il est impératif qu’il soit acheminé par voie de transport de marchandises.
Si le poids combiné du chien et de sa cage dépasse 75 kg, cela tombe sous le coup des règles établies par Air France, pour ne citer que cet exemple. Il en va de même si le pays où l’on se rend n’autorise le déplacement des animaux qu’en utilisant le fret.
Quelles règles doit respecter un chien pour voyager dans les airs ?
Pour que le chien puisse embarquer dans l’avion, il est impératif que ses vaccins soient à la page.
Lorsqu’il part en vadrouille à travers l’Union européenne, le chien doit exhiber fièrement son passeport européen, délivré par un vétérinaire de confiance. Il est impératif qu’il ait également fait pucer son animal pour l’identifier.
Des contrées telles que l’Irlande, le Royaume-Uni ou la Suède ont adopté des protocoles sanitaires particuliers, incluant des périodes d’isolement, des vaccinations, entre autres. Il est donc conseillé de se renseigner directement auprès de leurs représentations diplomatiques.
Les mesures de sécurité à considérer avant le vol du chien à bord de l’avion
Il est crucial de s’informer directement auprès de la compagnie aérienne concernant tous les aspects du voyage, y compris le nombre et la durée des escales éventuelles.
Le chien devra avoir à sa disposition suffisamment de victuailles et de liquide (de préférence sous forme de glaçon) pour survivre à l’épreuve du vol.
Il est judicieux d’anticiper les éventuelles nécessités de nettoyage à l’arrivée, car il se pourrait que le chien décide de vomir ou de se soulager en cours de route, même s’il est généralement propre.
En cas de chien anxieux, il est préférable de consulter le vétérinaire pour déterminer le meilleur moyen de le tranquilliser avant le départ.